Les informations sur Starman

Le 20 avril 1 977, les terriens (les Américains, pour être précis) envoyèrent la sonde Voyager 2 dans les espaces lointains avec, à son bord, un appel à toute forme de vie et une invitation à visiter notre planète… John Carpenter imagine qu’un E.T. a accepté l’invitation et doit se rendre à l’évidence : les militaires et les scientifiques ne sont pas aussi hospitaliers que le sous-entendait le message. En revanche, le brave et anonyme quidam se montre nettement plus tolérant. Un E.T., gentil et balourd, tombe à côté d’une ferme et prend l’apparence du défunt mari de la propriétaire du lieu. Le premier moment de surprise passé, celle-ci s’attache au visiteur et décide de l’aider à rejoindre son vaisseau qui l’attend à deux mille kilomètres de là.

StarmanLe sujet rappelle un, peu (et même beaucoup !) celui du film de Steven Spielberg. Mais Carpenter connaît suffisamment le cinéma (il l’a prouvé avec des films comme « Halloween » ou « New York 1997 ») pour éviter le piège du plagiat. Son « Starman » joue la carte de la fuite pleine de tendresse et d’humour, un peu à la manière du « New York-Miami » de Frank Capra, avec Clark Gable et Claudette Colbert. Il s’offre pourtant quelques solides scènes de courses-poursuites, où la tôle froissée ne manque pas. La grande surprise du film reste cependant la transformation de l’extra-terrestre en humain, réalisée par trois des plus grands maîtres des effets spéciaux et du maquillage : Dick Smith (« Au-delà du réel »), Rick Baker (« Greys-toke ») et Stan Winston (« Terminator »).

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