Péril en la demeure

Péril en la demeureDavid (Christophe Malavoy) est professeur de musique. Engagé dans une maison bourgeoise pour donner des leçons de guitare à la grande fille (Anas Jeanneret, qui ne montre pas encore ses jolis seins ici comme dans « Lui » ou « Un été 36 »), il se laisse séduire par la mère, Julia (Nicole Garcia). Julia lui fait des avances et le poursuit jusque chez lui, ce qui nous vaut quelques scènes d’amour dénuées de toute hypocrisie (comme le prouve l’affiche du film, qui causa son petit scandale).
David redoute cependant les réactions du mari, manifestement ombrageux et jaloux (Michel Piccoli), d’autant plus qu’il est agressé en rentrant chez lui… et secouru de justesse par un curieux personnage (Richard Bohringer) qui lui offre son amitié ambiguë. David rencontre encore l’extravagante voisine de la famille (Anémone). Il découvre bientôt un complot, une préméditation de meurtre, et une adolescente moins innocente qu’il ne l’aurait cru… Le tout compose un film insolite, comme le cinéma français n’en propose pas souvent — bien qu’il soit, justement, extraordinairement « français ».

Lune de miel

Lune de mielParce que son Richard Berry de mari se retrouve en prison à New York pour une sombre affaire de cocaïne, Cécile (Nathalie Baye) est menacée d’expulsion. Une seule solution pour rester aux côtés du dealer pas doué et emprisonné contracter un mariage blanc. L’élu du hasard et de la nécessité inscrit sur la liste de l’agence matrimoniale spécialisée est un certain Zach Freestamp (John Shea), un inconnu qui devrait le rester. Mais Zach ne va pas se contenter d’enfreindre la loi de l’anonymat, il va carrément se prendre pour le légitime de Cécile allant même jusqu’à s’installer chez elle… D’abord furieuse, puis agacée, puis calmée et même sous le charme étrange de ce mari « acheté », Cécile, seule à New York et très paumée, va peu à peu découvrir la vraie nature de Zach.

Celui-ci développe au fil du film un comportement névrotique de plus en plus marqué Norman Bates alias Perkins in « Psychose »… L’affaire va vite tourner au cauchemar. Bon suspense pour un film bilingue jouant sur plus d’un tableau référentiel : Hitchcock, Welles, etc. John Shea est trouble et crédible. Dommage que Nathalie Baye accentue un peu trop le côté pile électrique de son personnage. En plus sobre, elle aurait été parfaite et le film y aurait gagné en malaise.

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