Phase IV

Phase IVPhase 1 : un signal venu de l’espace déclenche des phénomènes étranges chez les fourmis. Phase 2 : à proximité de « tours » érigées par des fourmis, deux scientifiques attendent dans un dôme métallique aménagé en laboratoire ultramoderne. Phase 3 : une communication et un duel s’engagent entre les fourmis et les scientifiques. Phase 4: le futur. Réalisé par le grand maître américain du générique de film (il a travaillé pour Hitchcock, Preminger et de nombreux autres géants hollywoodiens), Saul Bass est passé, avec « Phase IV », au long métrage. Son film, d’une rare intelligence et d’une étonnante beauté visuelle, ne ressemble à rien de connu. Nous sommes autant dans la science-fiction que dans l’épouvante et l’onirisme. Les fourmis vont prendre possession de la terre… Mais ces insectes là ne sont pas en carton-pâte ou en marionnette mal articulée.

Saul Bass a tout filmé en macro-caméra et nous plonge dans des fourmilières d’une manière vertigineuse. Son film est d’autant plus traumatisant que l’on ne doute pas une minute de l’authenticité de sa description. Il faut voir ces fourmis face au poison jaune pulvérisé par les humains. D’abord elles meurent, puis s’adaptent génétiquement… « Phase IV » est un vrai film de science-fiction, d’auteur et de poète. A ne pas manquer et à regarder en faisant « marcher » ses méninges !

Lifeforce, l’étoile du mal

Ça commence comme « Alien »… on se dit encore ! L’équipe d’un vaisseau spatial découvre, dans un Ovni, des sarcophages transparents contenant le corps d’humanoïdes. Une fois ramenés sur terre, les aliens reprennent vie et se révèlent de redoutables vampires de l’espace. Soudain le film de Tobe Hooper trouve un souffle inquiétant et séduisant. Tobe Hooper (qui réalisa « Massacre à la tronçonneuse » ou « Poltergeist ») est un réalisateur particulièrement sensible au démoniaque, à la folie et à la cruauté. Dans « Lifeforce », il s’en donne à cœur joie pour vous traumatiser, notamment en confiant à la jeune et belle actrice française Mathilda May un personnage de fille de l’espace dont le baiser vous vide de toute substance vitale et vous laisse comme une peau de fruit vide… Pour traquer les envahisseurs et découvrir la raison de leur venue sur terre, Scotland Yard enquête. Le film prend alors une coloration très sixties, renvoyant à tout ce cinéma anglais produit par la fameuse Hammer Films et les firmes concurrentes. Les vampires de l’espace créent rapidement une véritable hystérie collective et les rues de Londres tournent à la folie pure… Après « Gorgo » et « Les monstres de l’espace », une nouvelle fois, la capitale de la Reine Elizabeth et de Big Ben en prend plein la respectabilité et les monuments historiques. La mise à sac vaut le détour !

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