L’ange du diable

Inédit en France, mais présenté au Festival de Deauville en 1980, ce film de John Berry (une des plus illustres victimes du maccarthysme) est le remake du «Angel on myshoulder» réalisé par Archie Mayo en 1946, avec Paul Muni, Ann Baxter et Claude Rains. Injustement condamné à la chambre à gaz, Eddie Kagel est exécuté et se retrouve en enfer où il rencontre le Diable en personne. Celui-ci a justement un projet : se débarrasser d’un magistrat trop intègre qui se lance dans la carrière politique, le remplacer subrepticement par une créature à lui. Eddie est justement le sosie de ce procureur. Il accepte le marché, comptant profiter de son retour sur la terre pour se venger du couple qui l’a fait accuser. Grâce à un ange providentiel, qui a le frais minois de Barbara Hershey, il accomplira sa mission et réussira à berner le Prince des ténèbres… Production plutôt cheap (manifestement un film TV) dont le suspense n’a rien de diabolique.

Viol et châtiment

Viol et châtimentMannequin réputé dans le milieu de la mode, Chris résiste aux avances d’un jeune compositeur de musique électronique qui, resté seul avec elle, abuse d’elle et la violente. La belle porte plainte, mais faute de preuve, Gordon est acquitté. Un peu plus tard il récidive en violant la propre sœur de Chris. Cette dernière, qui avait entre-temps acheté un fusil, ne fait ni une, ni deux : elle poursuit Gordon et l’abat froidement. Applaudissement dans la salle. Au cinéma, en effet, cette production Dino de Laurehtiis fonctionnait comme n’importe quel film sur l’autodéfense. Sur le petit écran vidéo, on risque d’être moins impliqué dans l’action et de juger beaucoup plus sévèrement le comportement excessif de l’héroïne. Une série B qui se prend pour un film à thèse.

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